Cinq minutes : Démarrer le moteur pour le quatrième trimestre
Traduction faite par Deepl pro
Les marchés financiers entameront le quatrième trimestre avec l'anticipation d'une baisse des taux d'intérêt mondiaux par rapport aux niveaux élevés de ces dernières années.
Voici votre regard sur ce qui est important sur les marchés dans la semaine à venir, avec Ira Iosebashvili à New York, Rae Wee à Singapour, Yoruk Bahceli à Amsterdam et Marc Jones et Amanda Cooper à Londres.
1/QUARTIER DE CHAOS
Le troisième trimestre s'achève mardi après quelques mois tumultueux.
Le mois d'août a été marqué par des turbulences généralisées lorsque le yen japonais, normalement docile, s'est emballé presque exactement au moment où les bulls du Mag 7 tech se sont effondrés et où les principales banques centrales ont recommencé à s'inquiéter pour leurs économies.
Les actions ont largement surmonté leurs fluctuations depuis, mais le yen est sur le point d'enregistrer sa meilleure performance trimestrielle depuis l'effondrement financier mondial de 2008, les coûts d'emprunt mondiaux de référence et le pétrole sont tous deux en baisse de près de 15 % et la Chine ouvre les vannes de la relance.
Voici donc la dernière étape de l'année, qui sera dominée par l'élection américaine de novembre entre Donald Trump et Kamala Harris. Mais cela devrait être calme, n'est-ce pas ?
2-Un équilibre délicat
La Réserve fédérale a donné le coup d'envoi de son cycle de réduction des taux avec une réduction de 50 points de base le 18 septembre, mais l'emploi continue d'être un point focal pour les investisseurs qui évaluent la rapidité avec laquelle la banque centrale devra réduire sa politique monétaire dans les mois à venir.
Les participants au marché sont impatients de voir si les données de vendredi prochain soutiendront les perspectives ensoleillées du président de la Fed, Jerome Powell, concernant le refroidissement de l'inflation et la résilience de la croissance, un facteur clé derrière l'envolée des marchés vers de nouveaux sommets à la suite de la réunion de la banque centrale.
La mollesse du marché du travail pourrait raviver les craintes d'un ralentissement économique imminent, tandis qu'une croissance de l'emploi forte et inattendue pourrait faire craindre que la Fed ne réduise pas ses taux aussi fortement que prévu alors qu'elle cherche à éviter une flambée de l'inflation.
Les économistes interrogés par Reuters s'attendent à ce que l'économie américaine ait créé une médiane de 145 000 emplois en septembre, contre 142 000 en août.
3/TOURNER LA PAGE
Les données sur l'activité des usines en Chine ont été publiées lundi dans les enquêtes officielles et privées, une semaine seulement après que le pays a dévoilé son plan de relance le plus agressif depuis la pandémie pour soutenir son économie en difficulté. Bien entendu, il est encore trop tôt pour constater les effets de ces mesures - qui vont de la réduction massive des taux d'intérêt au soutien des actions - sur l'économie. Les chiffres publiés lundi montrent que l'activité des usines chinoises s'est contractée pour le cinquième mois consécutif et que le secteur des services a fortement ralenti en septembre. Toutefois, compte tenu de la vague d'optimisme qui a déferlé sur les marchés mondiaux à la suite de l'annonce de Pékin, les investisseurs pourraient peut-être, pour une fois, faire abstraction des chiffres probablement sombres de lundi. Alors que les données de l'indice des directeurs d'achat de la Chine font la une du calendrier économique en Asie, en Thaïlande, une réunion entre le gouvernement du pays et la banque centrale sera également à noter.
Les deux discuteront de l'objectif d'inflation domestique et de la récente force du baht, après avoir été à couteaux tirés sur la mise en œuvre d'une réduction des taux depuis des mois maintenant.
4/GLUM BRITAIN
Dans la course aux taux neutres, la Banque d'Angleterre est loin derrière la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne.
Les marchés montrent que les traders pensent que la BoE va presque certainement réduire ses taux beaucoup plus lentement que la plupart des autres grandes banques centrales. Les données à venir sur le PIB britannique du deuxième trimestre ne devraient pas influencer les décideurs politiques à Londres, qui s'inquiètent toujours des poches d'inflation persistantes dans l'économie. Le nouveau gouvernement travailliste a tiré la sonnette d'alarme sur l'état désastreux des finances britanniques - ce à quoi le budget d'octobre tentera de remédier - et les consommateurs n'ont jamais été aussi malheureux depuis six mois. Les chiffres attendus la semaine prochaine sur les prêts hypothécaires et le crédit à la consommation pourraient apporter un peu de réconfort.
5/DEFLATING
Les chiffres de l'inflation dans la zone euro attendus mardi seront examinés de près, car la BCE décidera si elle doit à nouveau réduire ses taux en octobre.
En France et en Espagne, les prix à la consommation ont augmenté moins que prévu en septembre, de 1,5 % et 1,7 % respectivement.
Les économistes estiment que l'impression globale de la zone euro est tombée sous l'objectif de 2 % de la BCE pour la première fois depuis juin 2021 grâce à la baisse des prix de l'énergie, bien qu'elle devrait augmenter à nouveau au cours des derniers mois de l'année.
Les investisseurs considèrent désormais qu'il y a plus de 50 % de chances qu'une baisse de taux de 25 points de base soit décidée en octobre, alors qu'ils la jugeaient improbable la semaine dernière, l'activité économique de la zone euro s'étant contractée de manière inattendue en septembre, ce qui alimente les craintes que la BCE soit en retard sur son temps.
Les décideurs politiques novateurs se préparent désormais à se battre pour cette baisse. Les faucons sont susceptibles de résister.
Les traders voient l'inflation chuter beaucoup plus rapidement que la BCE ne le prévoit.
Source : Economy News by Reuters - Sep 30, 2024